Découvrez le Prototype du Vélo Styx et ses Performances
Le vélo Styx propose une approche innovante pour exploiter cette énergie habituellement perdue. Grâce à un système de récupération d’énergie, il capte l’énergie générée lors du freinage à l’aide du moteur, qui fait alors office de générateur, et la stocke dans un pack de supercondensateurs. Cette énergie peut ensuite être restituée lors des phases de pédalage difficiles, comme une montée ou un redémarrage après un arrêt.
Par rapport aux batteries traditionnelles, les supercondensateurs ont une capacité plus faible, mais offrent une durée de vie bien plus longue grâce à un grand nombre de cycles de charge/décharge. Ils sont aussi plus simples à recycler, ne contenant ni lithium ni métaux rares.
Styx ne cherche pas à remplacer l’effort du cycliste, mais à l’optimiser en rendant chaque trajet plus fluide et plus efficace.
Le Vélo Styx : Une Innovation dans la Récupération d'Énergie


Dans les descentes et lors des freinages, l’énergie récupérée est stockée dans les supercondensateurs. À l’inverse, lors d’une montée ou d’un démarrage, cette énergie est libérée pour assister le pédalage, rendant l’effort plus fluide et naturel. Contrairement aux vélos électriques classiques, le vélo STYX ne nécessite aucune recharge sur une prise : il fonctionne uniquement grâce à l’énergie récupérée au freinage.
Shéma explicatif de fonctionnement du vélo STYX




Description des composants du prototype STYX
Le vélo Styx intègre plusieurs composants clés qui permettent de récupérer et d’utiliser l’énergie de manière efficace.
La poignée de gaz : Permet au cycliste de contrôler la puissance assistée par le moteur, en fonction de ses besoins.
Le levier de frein : En plus de son rôle classique, il est équipé d’un capteur permettant de déclencher le freinage régénératif pour récupérer l’énergie.
L'écran de contrôle : Affiche des informations essentielles sur l’état du vélo, comme la charge des supercondensateurs et la puissance assistée.
L'électronique d'analyse : Analyse les données de performance du vélo, permettant une gestion optimisée de l’énergie récupérée et restituée.
Le pack de supercondensateurs : Stocke l’énergie récupérée lors des freinages et la restitue pendant les montées ou redémarrages pour faciliter le pédalage.
L'électronique de puissance : Gère la distribution de l’énergie entre les supercondensateurs et le moteur pour une assistance optimale.
Le moteur-générateur électrique : Fonctionne comme un générateur lors du freinage pour récupérer l’énergie et comme un moteur lors des phases d’assistance au pédalage.
Ensemble, ces composants permettent au vélo Styx de fonctionner de manière autonome, en récupérant l’énergie lors des phases de freinage et en l’utilisant pour assister le cycliste lors des moments les plus exigeants.

Découvrez le fonctionnement du vélo Styx en action
Les Performances du vélo STYX






Pour évaluer les performances du vélo à supercondensateurs Styx, nous avons analysé une section spécifique d’un trajet plus large. L’objectif était de mesurer l’énergie récupérée lors du freinage en descente et l’énergie consommée lors d’une montée équivalente.
(Cliquer sur le graphe ou la carte pour les agrandir)
Sur cette portion de 1,45 km, nous avons observé un comportement clé du système :
Lors d’une descente de 35 mètres d’altitude sur 275 mètres, l’énergie récupérée atteint +3,5 Wh grâce au freinage régénératif.
Lors d’une montée de 20 mètres d’altitude sur 150 mètres, l’énergie consommée est de -3,5 Wh pour compenser la pente.
Ces résultats montrent que le système de récupération d’énergie permet d’accumuler une quantité d’énergie significative dans les supercondensateurs, capable d’être réutilisée lors des phases de montée. En montant une côte équivalente à une descente, l’utilisateur pourra bénéficier d’une assistance électrique pendant plus de la moitié de la distance parcourue en régénération. Ainsi, le vélo Styx optimise l’effort du cycliste en offrant une aide concrète dans les phases les plus exigeantes du trajet.
Cette expérience a également permis de montrer que l’architecture actuelle du pack de supercondensateurs permet de stocker l’énergie équivalente à environ 70 mètres de dénivelé négatif.